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La raquette – 15 faits intéressants à savoir sur ce loisir d’hiver


Par Kristel Aubé-Cloutier
Publié le 20 décembre 2017
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Alors qu’au départ la raquette n’était qu’un moyen de transport hivernal pour ne pas rester pris jusqu’aux cuisses dans la neige, elle est maintenant un loisir, une façon de profiter de la nature et de l’air pur et de jouer dehors. Voici 15 faits intéressants sur ce sport de plein air qui a traversé le temps en évoluant avec lui.

1- Les raquettes ont fait leur apparition pendant la préhistoire. Toutefois, la date exacte de son invention est inconnue. La première forme de raquette consistait à des branches de sapin ou d’épinette attachées sous les pieds.

2- La plus vieille raquette au monde découverte à ce jour a été trouvée dans les Alpes italiennes en 2003. Les experts ont évalué la date de sa création entre 3 800 et 3 700 avant Jésus-Christ.

3- Les raquettes fabriquées par les Premières Nations d’Amérique s’inspirent principalement des traces d’animaux comme l’ours ou le castor.

4- Les raquettes traditionnelles autochtones, que l’on surnomme raquette de babiche, étaient faites de bois et, pour la plupart du temps, de lanières de cuir de caribou d’orignal ou de cerf de Virginie.

5- Les Européens qui ont débarqué en Nouvelle-France les ont vite adoptées afin d’être en mesure de se déplacer l’hiver. En Nouvelle-France au 18e siècle, la raquette était un incontournable! Elle a par contre perdu un peu de popularité à la fin de ce siècle avec la construction de chemins. On pouvait alors se déplacer en cheval et en carriole et la raquette n’était donc plus nécessaire pour tous.

6- Au début du 18e siècle, la raquette a permis aux troupes françaises de gagner plusieurs batailles contre les Britanniques. En les utilisant, les soldats français pouvaient atteindre les troupes britanniques à des moments et à des endroits auxquels leurs adversaires ne s’étaient pas prepares.

7- La raquette a perdu son caractère unique d’utilité en 1843 avec son premier club de raquetteurs, le Montreal Snowshoe Club.

8- Les différentes communautés des Premières Nations ont développé leur propre forme de raquette selon leurs activités, la topographie du terrain et le type de neige où ils vivaient. Ainsi, on pouvait reconnaître la Nation d’un Autochtone ou la région d’où venait un Allochtone par la forme de ses raquettes.

Alors que les Montagnais et Naskapi (communautés autochtones au Nord-Ouest du Québec) avaient des raquettes larges permettant de faire marcher dans une plus grande profondeur de neige, les Algonquin avaient des raquettes plus étroites permettant de faire de plus longues distances sans se fatiguer comme la plupart étaient nomades.

9- Les gardes des parcs nationaux et les observateurs de la faune et la flore préfèrent utiliser encore la vieille bonne raquette en bois puisque celle-ci est plus silencieuse dans la neige. Bien qu’il soit assez difficile d’adopter une démarche de ninja avec ces engins cloués aux pieds, elles nous permettent d’être très silencieux.

10- Dans les années 1990, la création de raquettes plus modernes dont celles fabriquées à partir de l’aluminium a relancé la popularité de ce sport.

11- La compagnie Raquettes GV, de Wendake près de Québec, est le fournisseur de raquettes des Forces armées canadiennes, comme quoi la tradition et le savoir-faire c’est important ! Dans les années 1990, ce fut d’ailleurs la première entreprise spécialisée au monde à proposer trois types de raquettes (en bois, en aluminium et en composite) grâce à ses projets de recherche et développement débuter à la fin des années 1980.

12- Des modèles de raquettes sont conçus spécialement pour la femme, celle-ci n’ayant pas la même physionomie que l’homme. En plus d’être généralement plus légère et plus étroite, la grosseur, l’angle et l’emplacement des crampons sont différents.

13- L’utilisation de nouveaux matériaux comme l’aluminium et le polymère pour fabriquer les raquettes ont permis de réduire leur dimension de 50% sans pour autant perdre l’efficacité de flottaison. Ce matériel étant plus léger que le bois utilisé pour le contour de la raquette, celle-ci n’a plus besoin d’être aussi large pour assurer une flottaison.

14- Pratiquée avec des bâtons, la raquette permet un entraînement nécessitant le mouvement de 90% des muscles de notre corps.

15- La raquette occasionne une dépense calorique trois fois plus grande que la marche.

Ce qui est bien avec la raquette c’est qu’elle est très accessible. Elle est peu dispendieuse, les sentiers de raquette sont nombreux et l’activité peut être pratiquée selon différentes intensités donc accessible à tous les âges et toutes les conditions physiques. En montagne ou dans des terrains hors-pistes, elle peut devenir exigeante physiquement. Par contre, en sentiers sur un terrain plat, elle devient un sport plus doux. Bref, c’est une belle façon de profiter de l’hiver et de se tenir en forme. C’est une bonne chose que Val-d’Or dispose donc d’un si grand terrain de jeux pour pratiquer la raquette!

La Forêt récréative de Val-d’Or, située à seulement quelques minutes du centre-ville propose plus de 40 km de sentiers de raquette.

Sources

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique Française, Mathilde Roche
Raquettes GV
The Telegraph
Historica Canada


Par Kristel Aubé-Cloutier
Publié le 20 décembre 2017
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Catégorie: Sport, plein air et aventure

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